Carte Blanche à Marie-Dominique DHELSING – Inside-Out / Joburg – 18 au 23 novembre 2014
Dans le cadre de Populaire Populaire #3 – Mois de la photo OFF 2014
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Marie-Dominique DHELSING est artiste plasticienne et réalisatrice de films documentaires pour la télévision et plus récemment pour le cinéma. Selon les lieux où elle se trouve, elle crée des scènes, le plus souvent dans l’espace urbain, dans lesquelles elle travaille avec le contexte historique, social ou politique, en lien avec les habitants de ces lieux.
Inside-Out / Joburg de Marie-Dominique DHELSING se présente sous la forme d’une installation croisant vidéos, photographies, textes ainsi que la présentation du blog qu’elle a tenu pendant cette résidence. Un film également réalisé à cette occasion sera simultanément présenté dans la salle de projection mitoyenne. L’enjeu ici est de questionner les limites de la matérialité de l’image, le dispositif même de monstration volontairement séparé entre le cinéma et la salle d’exposition pour mieux transposer et revisiter ce travail cinq années après sa captation.
Ce travail recompose des éléments issus d’une résidence effectuée à Johannesburg en 2009 et organisée par des collectifs d’artistes menant un travail en lien avec l’environnement urbain : les Scénographies urbaines et Joubert Park Project (JPP). JPP était basé au Drill Hall, dans le secteur de Joubert Park, au centre ville de Johannesburg. Cet ancien quartier blanc de la finance est aujourd’hui habité par des noirs sud-africains et des immigrés de tout le continent, la plupart squattant ou vivant dans la rue.
La proposition était faite aux artistes de vivre et travailler dans ce quartier puis de restituer leurs productions dans l’espace urbain. Les tensions et violences du quartier ne permettant pas de sortir une caméra ou un appareil photo, elle a choisi de travailler au téléphone portable dans la rue et avec du matériel léger dans d’autres espaces plus protégés. Parmi ces lieux, une salle de boxe dont le ring était installé à la place d’une station essence et séparée de la rue par une grille figurait à elle seule une véritable scène urbaine : S’y entrainaient des femmes et des hommes de tout âge, des champions et des débutants, y vivaient aussi des personnages improbables comme un poète congolais ancien combattant de la lutte anti-apartheid…Ce microcosme lui est rapidement apparut comme l’occasion d’établir un parallèle entre des combats entre personnes du quartier et des luttes à l’échelle du pays.
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INFO PRATIQUE : ouverture tous les jours de 14H à 20H, sauf le lundi. Salle de danse – 1er étage.