Vernissage le 20 Février à 18h
Exposition du 20 Février au 7 Mars
Finissage le 7 Mars à 18h
*Ouverture: du mercredi au vendredi 14h-18h
samedi et dimanche 14h-19H
Le 6b
6/10, quai de la Seine, 93200 Saint Denis · 01 42 43 23 34
Avec: Isabel Aguera, Adrien Belgrand, Nicolas Bernière, Romain Bernini, Katia Bourdarel, Klervi Bourseul, Marie-Pierre Brunel, Marcos Carrasquer,
Thomas Cartron, Sylvain Ciavaldini, Gaël Davrinche, Danielle Delgrange, Cornelia Eichhorn, Nathalie de la Grandville, Sarah Jérôme,
Yann Lacroix, Marc Lathuilière, Cedric Le Corf, Frédéric Malette, Filip Mirazovic, Clément Montolio, Hélène Muheim, Barbara Navi,
Maël Nozahic, Simon Pasieka, Julien Pelletier, Johanna Perret, Abel Pradalié, Nazanin Pouyandeh, Guillaume Querré, Arnaud Rochard,
Nelly Stetenfeld, Clément Verger, Sylvain Wavrant et Aude Bourgine, Katharina Ziemke
En juillet 2018, le collectif Körper a réalisé le volet 1 de “Paysages/Présages” dans la Galerie du présidial de la ville de Quimperlé. La richesse de ce thème et son actualité criante nous a convaincu d’exporter cette exposition en région parisienne où le travail de nombreux artistes fait écho à nos questionnements sur le paysage, thème majeur de l’histoire de l’art, et dont l’évolution de la représentation à travers les époques est caractéristique de l’éveil de la conscience de l’Homme quand à la fragilité de son environnement:
Alors que dans l’antiquité grecque et romaine, le paysage n’était peint que comme “fond” pour mettre en contexte une scène principale, sa représentation prend d’avantage d’importance durant le Moyen Age chrétien où il est perçu comme œuvre divine. À la Renaissance, le paysage exprimait les utopies urbaines et politiques: d’abord perçu au travers des fenêtres dans les tableaux représentant des scènes intérieures, le paysage va prendre une place de plus en plus importante jusqu’à occuper toute la surface de la toile.
Bien plus tard, les artistes transcendent le réel à la manière des surréalistes et le paysage imaginaire est revendiqué comme sujet de peinture au même titre que ses représentations naturalistes ou impressionnistes, il est recueil de mémoire chez Anselm Kieffer, témoin du temps qui passe chez Hockney.
Le thème du paysage est ancré dans nos préoccupations contemporaines puisqu’il aborde des points sociologiques, scientifiques et même politiques, mettant en relief les problèmes environnementaux qui nous laissent présager un monde en perdition, un futur apocalyptique ou au contraire, qui nous poussent à rêver à de nouvelles utopies, quelques part entre le jardin d’Eden et la cité idéale: les images des forêts en feu, des glaciers qui s’effondrent, succèdent aux paysages de carte postale, comme un avant/après, comme des cartes divinatoires de notre destin sur cette terre.
Le volet 2 de “Paysages/Présages” propose au public une lecture en quatre parties du regard des artistes sur la teneur onirique du paysage.