14 Rue Saint-Claude
75003 Paris
France
3 DAYS IN PARIS : 29 et 30 Novembre et 1er Décembre 2013
Exposition collective du 23 Novembre au 21 Décembre 2013
La galerie Alberta Pane a le plaisir de participer à l’évènement 3 days in Paris avec une exposition collective entièrement dédiée au dessin contemporain et comprenant les nouveaux travaux de quatre artistes de sa galerie : Florence Girardeau, Marie Lelouche, Fritz Panzer, et João Vilhena. Le dessin est pour ces artistes un médium de prédilection dans leur démarche artistique.
Le travail de João Vilhena est guidé, depuis toujours, par l’intérêt qu’il porte au rôle de celui qui contemple. Car pour l’artiste c’est bien le regard qui fait l’œuvre, qui l’active et lui donne du sens. Sa pratique s’est orientée naturellement vers le dessin, un dessin exécuté avec une précision déconcertante. Virtuose, tant du crayon que des mots, João Vilhena dupe, cache, substitue et déguise sans jamais dévoiler. Pour cela il utilise quelques trucs, comme l’illusion optique, le trompe-l’œil et l’anamorphose et, dans les titres de ses œuvres, contrepèteries, anagrammes et autres jeux de mots.
Les dessins de Florence Girardeau génèrent un univers fluide et délicat, presque insaisissable, poussant l’observateur à développer son propre système de perception. Celle-ci est depuis toujours au centre des préoccupations de l’artiste. L’expérience du vide et du plein, de l’organique et du minéral, de l’apparition et de la disparition, sollicite l’ambigüité de la perception, qu’elle soit visuelle ou tactile.
L’artiste autrichien Fritz Panzer est surtout reconnu pour ses sculptures en fil de fer d’objets du quotidien à l’échelle 1:1 qu’il conçoit comme des dessins en trois dimensions. Selon David Rosenberg : « Une étagère, un évier, un coin d’atelier, une chaise, un piano, quelques objets familiers. Un repas frugal, un moment silencieux. Tout se réduit à l’apparition d’un contour précis : une série de traits noirs tendus dans l’espace, comme des incisions. Le contour enserre la forme et marque à lui seul la présence de l’objet. La surface est délimitée sans être matérialisée. À l’instar d’une note de musique, l’œuvre emplit l’espace sans l’encombrer. C’est un travail de bâtisseur qui s’affranchirait de toute pesanteur, de toute matérialité pour ne plus se concentrer que sur le vide et la manière dont une forme surgit et se tient en lui. […]»
Par le voyage, Marie Lelouche s’immerge dans des contextes socioculturels différents de ceux qu’elle a l’habitude de fréquenter, afin de conditionner sa pratique. Véritable exode — selon la définition de Victor Segalen — l’artiste fait l’expérience du divers et du différent de soi pour atteindre une liberté vis-à-vis de l’objet qu’elle décrit ou ressent. L’observation participante et l’expérience, comme supports de création, sont au cœur de sa pratique artistique. Marie Lelouche conçoit le dessin comme une dimension essentielle dans son travail.