Prisme #3 — Le Mystère De La Chambre Noire

Quand :
5 mai 2015 – 16 mai 2015 Journée entière
2015-05-05T00:00:00+02:00
2015-05-17T00:00:00+02:00

Carte com Prisme3 R° 6bRegard sur la photographie argentique contemporaine.

VERNISSAGE mardi 5 mai à 18H

Le 6b présente la 4e édition de PRISME, rendez-vous annuel sur la diversité des pratiques en photo argentique.

Adrien Tomaz : « 13 minutes et 17 secondes »

13 minutes et 17 secondes est le temps qu’il a fallu pour réaliser ces 252 images. L’heure et la minute présentes dans chacune d’entre elles indiquent que nous regardons des photographies. C’est le contexte de prise de vue, sa durée, qui les rend intelligibles. Cette durée nomme le contenu, avec l’imprécision inhérente à toute légende et marquée ici par l’absence des secondes. La dépendance de l’image au texte est au premier plan, le texte est d’ailleurs le seul élément qui a été exposé à la lumière lors de la prise de vue.

William Gaye : « 6 mai 2012 »

6 mai 2012, élections présidentielles françaises. Pendant 3h30 les médias nous tiennent en haleine, en direct, tout au long de la soirée de finale électorale. Un président déchu qui se retire, un nouveau candidat heureux et son intronisation médiatique. Au fil d’un scénario fort en rebondissements, armé de mon appareil photographique, je capture tel un reporter au beau milieu d’une narration toute ficelée des fragments d’images oscillant entre dramaturgie et spectacle. Mon regard, lié aux choix éditoriaux proposés, tente en éditant dans l’editing, à la surface mais aussi dans les images de construire sa propre vision de l’événement. Comme pour m’extirper de cette mise en scène finement orchestrée, de cette «real tv» politique qui nous sépare du fond en s’accrochant à la forme. Dans un dernier temps, ces images sont ensuite tirées par contact sur un écran de télévision.

Hamid Blad : Cindy

Dans la série « Cindy », Hamid questionne le rapport entre portrait et photographie. Il récupère des anciens plans films négatifs pour leurs donner une toute nouvelle direction. Il en donne une lecture différente par la superposition de 2 plans négatifs. Un jeu de doute entre le réel et l’irréel apparait. « Cindy » est le personnage permanent, reconnaissable à sa broche et au pendentif. Cindy se permet de changer d’apparence et remet en cause l’identité du personnage. Les portraits sont des doutes de la réalité. Les repères sont perdus.

François Delandre : « New York »

Attaché à la «mémoire » des lieux et plutôt inspiré par le noir et blanc, dès la fin du siècle dernier, il se passionne pour la technique de la gravure en taille douce. Cela lui donne l’envie d’intervenir sur ses négatifs avec ses outils de graveur…

Jean-Marc Plachon : « Limbes »

C’est dans les « no man’s land », dans les zones floues que Jean-Marc Planchon recherche une matière indéfinie avec laquelle il façonne ses images. L’imprécision provoque un état de non-équilibre, elle crée une tension tant dans le corps que dans l’esprit. Elle affute la perception comme lorsqu’on tend l’oreille pour capter un message diffus. Frontières et espaces intermédiaires sont propices a l’émergence de micros univers. Dans ces territoires infimes, il s’efforce de capter la poésie originelle.

_______________ INFOS PRATIQUES _______________

Ouverture du mardi au dimanche de 15h à 20h
Vernissage Mardi 5 mai à 18h / Finissage Samedi 16 mai de 16h  à 22h

Ce contenu a été publié par comm. Mettez-le en favori avec son permalien.