SABLE NOIR

Quand :
7 avril 2016 – 9 mai 2016 Journée entière
2016-04-07T00:00:00+02:00
2016-05-10T00:00:00+02:00
Coût :
Gratuit

sable noir

Participez à la création d’une vidéo expérimentale : SABLE NOIR

Entre les murs du 6b, les résidents aux pratiques artistiques diverses se croisent, se rencontrent et créent ensemble. Sable Noir, projet initié par la plasticienne Florence Girardeau, est le fruit de cette communauté créative au cœur de cet espace, le 6b.

Les artistes du projet Sable Noir vous invitent à participer à leur expérience  : Soutenez le projet sur KISSKISS BANKBANK

Réalisation : Florence Girardeau (plasticienne)

Artistes – interprètes : Dorothée Caradec (graphiste), Denis Christophel (peintre), Alexandrine Leclère (graphiste), Mathieu Poupon (graphiste), Florence Meunier (créatrice textile).

Lumière : Sarah Duby (plasticienne et photographe)

Costumes : Florence Anne Meunier (Créatrice textile)

Régie et fabrication : Julie Fruchon (plasticienne)

Création sonore originale : Electric Morgen (musiciens et compositeurs)

  • Florence Girardeau expérimente la matière. Sa pratique interroge les processus de perception, que ce soit à travers la conception de dispositifs mêlant agencement d’espace, matériaux et projections vidéographiques, ou à travers l’élaboration de dessins de nature abstraite.

Fil conducteur du projet : la bile noire, ce fluide considéré dans la médecine antique et sa théorie des humeurs comme étant la cause de la mélancolie. Dans cet univers, L’artiste plasticienne compose une partition d’objets. Les interprètes, qu’elle y intègre, eux-mêmes artistes, sont force de proposition dans le processus créatif.

  • LES OBJETS

Le projet Sable Noir est né de la poésie d’une coquille d’huître noire trouvée sur une plage normande. Au fil du temps, d’autres éléments et matières, récoltés ou fabriqués, sont agencés à cet objet énigmatique. Petites jumelles, morceau de corail, perles translucides, sable noir, sciure, liquides, et poussière composent une partition matérielle.

  • LES INTERPRÈTES

Les interprètes éprouvent ces éléments par des actions : manipulation, ingestion, sécrétion, vertige, gestes, rapport au sol, à l’architecture, à la lumière… Les situations connectent les interprètes, au delà de leur présence solitaire dans les lieux. Ces lieux, choisis pour leur volume architectural, évoquent un contexte précis, résonnent avec un quotidien urbain.

DOROTHÉE CARADEC  est “La Goûteuse” : Elle est assise à la table de la cuisine, une table blanche carrelée. Sur cette table est placée la coquille d’huître noire. Tendre le bras, l’avant-bras. Ouvrir la main. Saisir l’objet, replier l’avant-bras. Lever le bras et la main. Porter l’objet à la bouche. Pencher la tête. Elle ingère le liquide qui se trouvait dans le creux de l’huître. Elle se lève et sort de la pièce.

DENIS CHRISTOPHEL est “L’Écoutant” : Allongé au sol, gros plan de l’oreille.  Dans cette oreille, du sable noir monte lentement et remplit peu à peu les anfractuosités du pavillon. Allongé au sol, plan des mains et du visage. Mouvements des bras pour rapprocher les mains du visage, puis les éloigner. Debout, plan du buste. Mouvement lent de rotation sur lui-même. Des images vidéo de roches sont projetées sur le corps.

ALEXANDRINE LECLÈRE est “La Glaneuse” : Elle arpente le lieu, sur toute sa surface, et collecte toutes sortes de petits éléments, tout ce qu’elle peut y trouver. Elle est peut-être une somnambule rêvant qu’elle est sur une vaste plage, sur le sable de laquelle elle trouve des coquillages et des pierres étranges. On sent qu’elle est dans cet ailleurs, mais nous la voyons sur ce terrain vague, dans l’obscurité. On ne distingue pas nettement ce qu’elle ramasse.

FLORENCE MEUNIER est “L’Espionne” : Dans la tour, à la fenêtre. Elle observe à l’aide de petites jumelles de cuivre. Elle abaisse ses jumelles, énonce un fragment de phrase : “(A chaque déclic de l’obturateur,) le regard plongeait plus profondément dans le rêve. “. Se penche et regarde en contre-bas. Se rapproche de la vitre. Reprend les jumelles. Les dirige vers une autre tour lointaine à l’Est.

MATHIEU POUPON est “Le Yogi” : Assis sur le rebord d’un lit. Il déroule une chaîne de perles translucides, qui sort de sa narine droite. Ses deux mains effectuent un mouvement cyclique de va-et-vient pour tirer doucement la chaîne de perles.

Grâce à votre soutien, le projet Sable Noir, pourra débuter dès MAI 2016 avec l’achat des matériaux et la fabrication des costumes, objets, installations et accessoires. TOURNAGE prévu en JUIN !

Vous pouvez suivre l’évolution du projet Sable Noir sur FB

Le 6b et ses résidents vous remercient de votre soutien. Rdv en septembre pour la première projection !

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